L’industrie de l’énergie éolienne au Canada devra passer par un processus de modernisation de ses infrastructures – connu sous le nom de repowering – d’ici la fin des années 2020. Les effets du changement climatique (CC) sur les régimes de vent et de givre doivent être pris en compte pour planifier au mieux le processus de repowering. L’objectif principal de ce projet est donc d’évaluer les effets du CC sur la production d’énergie éolienne et l’infrastructure dans les décennies à venir, en utilisant des simulations climatiques pour la période 1950-2070. Cette étude représente la première analyse scientifique et économique jamais réalisée sur les impacts du CC sur l’industrie éolienne canadienne. Elle devrait permettre d’améliorer considérablement la qualité et la précision des prévisions de production d’énergie (ressources éoliennes disponibles et pertes d’énergie dues au givrage), en utilisant la plus petite échelle jamais réalisée pour le Canada. Les opérateurs de réseaux, les développeurs de parcs éoliens, les investisseurs et de nombreuses autres parties prenantes bénéficieront d’une évaluation des futures ressources éoliennes disponibles au Canada. En effet, cette étude permettra aux parties susmentionnées d’identifier des stratégies et de planifier le renouvellement de la puissance de leurs centrales éoliennes tout en tenant compte des changements attendus dus au CC au cours des décennies à venir. Elles disposeront ainsi d’une estimation plus précise du potentiel éolien et de la rentabilité de leurs actifs après la remise en marche. Les étudiants du Cégep de la Gaspésie et des Îles et les chercheurs dans les domaines de la modélisation climatique et de la prévision à long terme de l’énergie éolienne bénéficieront directement des connaissances acquises dans le cadre de ce projet. Mots-clés : Changements climatiques, modélisation éolienne, production d’énergie éolienne, ressources éoliennes futures, modélisation du givrage, repowering de parcs éoliens, adaptation aux changements climatiques, modélisation climatique.